Le marché des UC a explosé largement au début des années 2000 avec le passage des infrastructures de type TDM vers la Téléphonie sur IP (ToIP). Pratiquement toutes les grosses et moyennes entreprises ont effectué en +15 ans cette migration importante avec généralement un déploiement d’une infrastructure en propre, poussées par des choix économiques (baisse du coût des liaisons, câblage mutualisé…) et fonctionnels (mise en place de nouveaux services).
Introduction
Le marché des UC a explosé largement au début des années 2000 avec le passage des infrastructures de type TDM vers la Téléphonie sur IP (ToIP). Pratiquement toutes les grosses et moyennes entreprises ont effectués en +15 ans cette migration importante avec généralement un déploiement d’une infrastructure en propre, poussées par des choix économiques (baisse du coût des liaisons, câblage mutualisé…) et fonctionnels (mise en place de nouveaux services).
Concernant cette topologie d’entreprises
nous entrons désormais sur un marché de renouvellement.
L’évolution du marché des Communications Unifiées en 10 points :
1- Concentration
On assiste depuis début 2010 à une accélération de la concentration des acteurs/éditeurs de solutions traditionnelles de UC qui va se poursuivre dans les mois qui viennent, le marché ne pouvant plus accepter une telle dispersion d’acteurs sur un marché de renouvellement. (ie Nortel par Avaya et Avaya par …., Alcatel par China Huaxin Post, Unify par Atos, Aastra par Mitel, Fuze par ThinkingPhones, Polycom par Mitel…).
La question est surtout de savoir qui sera le 3ème acteur derrière Cisco et Microsoft ou ne va t’il rester que ces 2 géants traditionnels sur un marché en pleine évolution et recomposition.
De nouvelles consolidations sont à prévoir en 2016 en particulier autour des technologies de vidéo ou de messagerie/collaboration. Nous pouvons de plus anticiper une appétence des acteurs traditionnels pour les nouvelles pépites de la collaboration qui arrivent en force dans le monde des entreprises. ( ie discussion entre Slack et Microsoft qui n’ont pas abouties.)
2 - Un modèle en perte de vitesse
Le modèle traditionnel « legacy » des UC est remis en cause par les grands clients qui n’acceptent plus de payer des redevances de maintenance de 20-25% par an autour de ces infrastructures pour des évolutions logicielles désormais relativement pauvres en nouvelles fonctionnalités.
Le marché « On Premise » recule d’environ 5% tous les ans depuis 2012. Ces infrastructures lourdes et peu agiles ne permettent pas non plus de répondre aux nouvelles demandes des utilisateurs en particulier des nouvelles générations rompues à des usages de collaboration plus aboutis et mobiles.